Saviez-vous que...

Saviez-vous que l’on trouvait au début du XXe siècle dans les bureaux d’enregistrement des régistrateurs, des députés régistrateurs  et des copistes pour la retranscription des documents?  Le régistrateur pouvait bénéficier d’un salaire supérieur à plusieurs notables de la région, sa rémunération consistant en un pourcentage des honoraires perçus par le bureau d’enregistrement dont il avait la charge.

 

Le titre de régistrateur était toutefois au début du siècle réservé aux hommes, comme en fait foi une lettre de l’assistant-procureur général : « Le droit d’être fonctionnaire public ou député d’un fonctionnaire public est un droit politique que les femmes dans notre province, n’ont pas la capacité d’exercer ». Il concluait en mentionnant que la nomination d’une femme député-régistrateur était absolument illégale.

 

L’adoption de la  Loi sur la fonction publique a favorisé la nomination de femmes à ce titre, puisque déjà, au début des années 1970, on pouvait en recenser quelques-unes.  En 2016, beaucoup de femmes travaillent au registre foncier et la rémunération des employés est régie par les conditions de travail de la fonction publique.